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Sonsoles Arnaldes

Repères Historiques

L’évolution de l’art de l’émail dans l’histoire.

L’Art de L’Émail – Repères Historiques

 

En Egypte et en Grèce

Dès le VIe siècle avant J-C, l’orfèvrerie est rehaussée de pâte de verre travaillée en petits éléments maintenus par des fils d’or, selon une technique assez voisine du cloisonné.

 

Les Celtes

Au IIIe siècle avant J-C, ils coulent l’émail dans des cavités moulées en creux, sur un support en bronze, première amorce de la technique du champlevé.

 

Byzantins et Barbares

Du haut moyen age, ils affinent les diverses techniques, cloisonné et champlevé. Ils diffusent en occident un graphisme, le goût des couleurs vives et des thèmes iconographiques durables. L’émail est alors largement utilisée pour des bijoux, les plaques de ceinturons, les objets religieux.

 

Au Moyen Âge

C’est au Xe siècle que le cuivre, moins onéreux, se substituer l’or auquel resteront fidèles les ateliers orientaux. L’œuvre de Limoges produit en masse des pièces de cuivre champlevées et cloisonnées: châsses, reliquaires, crosses, plaques, colombes. Les ateliers locaux, stimulés par la renommée de l’abbaye Saint Martial font de Limoges l’un des foyers principaux de l’émaillerie européenne.

 

Aux XVe et XVIe Siècles

Les émaux peints rompent avec les techniques précédentes et s’intègrent au grand mouvement ‘Renaissance’. Limoges conquiert au XVIe siècle, grâce aux émaux translucides et à la grisaille, une place unique en Europe. Parmi les dynasties d’émailleurs, comme les Pénicaud, les Noaiher, les Laudin, il faut citer Léonard Limosin, le plus illustre des émailleurs de Limoges, artiste choyé à la cour du roi François 1er.

 

Au XVIIIe Siècle

Triomphe la miniature peinte au service de l’orfèvrerie (tabatières, coffrets, etc…) et de l’horlogerie. C’est à Paris et à Genève où travaillent les artistes que réside principalement la clientèle.

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